tag:blogger.com,1999:blog-3304900122985534488.post9223273174934190776..comments2011-07-10T16:21:00.404-04:00Comments on Mathadore: De la complexité (2)Robert Lyonshttp://www.blogger.com/profile/15132646482566761434noreply@blogger.comBlogger5125tag:blogger.com,1999:blog-3304900122985534488.post-16769967839259867292008-12-12T00:00:00.000-05:002008-12-12T00:00:00.000-05:00Il est bien vrai, comme l'écrit Chabotf, que l'ens...Il est bien vrai, comme l'écrit Chabotf, que l'enseignement individuel permet d'obtenir, en certains domaines, de meilleurs résultats que l'enseignement collectif à la condition cependant que l'enseignant soit à l'écoute de l'élève et suive bien la pensée de l'élève. En collectif, même avec de très petits groupes, cela devient presqu'impossible car nous ne pensons plus comme des enfants et il nous est très difficile de bien comprendre la pensée d'un enfant même lors d'une entrevue individuelle.<BR/>Par contre, l'enseignement individuel comporte un énorme risque, un développement faible de l'autonomie. Or, l'enfant peu autonome, celui qui est victime de surprotection ou d'hyper encadrement, développera très souvent moins ses facultés analogiques, soit celles qui interviennent au début de la résolution de problèmes, celles qui permettent de comprendre un texte, de manifester un certain degré d'imagination, d'humour, d'éviter la naïveté, de faire des synthèses, de porter des jugements éclairés. À mon avis, l'enseignement individuel est avantageux pour tous les apprentissages de type logique et de type technique, mais pour ce qui est analogique, c'est-à-dire pour les apprentisages les plus importants, il y a un risque énorme.<BR/>Par ailleurs, en classe, lorsque nous abordons un sujet quelconque, si celui-ci est évident, par exemple les coordonnées cartésiennes, la numération, ... dès que les élèves reconnaissent le sujet abordé, il se crée des écarts résultant de l'inégalité des connaissances antérieures de chaque élève.<BR/>Afin de diminuer ces écarts, le truc que j'utilise consiste à «jouer à la cachette». Il s'agit de plonger les élèves dans une situation problème dont l'objet mathématique est bien caché. Par exemple, au lieu de parler de coordonnées cartésiennes, on enseignera le Battleship ou Combat naval. Au lieu de parler de la loi des signes en multiplication, on laissera les élèves jouer avec des aimants ou avec un système de commutateurs qui permet, à partir de deux endroits différents, de contrôler une ampoule électrique.<BR/>Il n'y a pas de doute que cela ne réussit qu'à réduire une partie des écarts, ceux causés par la différence de connaissances mathématiques. Cette différence est cependant importante.<BR/>Il existe aussi de grandes différences résultant de la perception que les élèves ont de leurs aptitudes en maths. Ici aussi, il faut jouer à la cachette : aujourd'hui, nous ne ferons pas de mathématiques, mais nous allons dessiner le plan d'une ville où ...<BR/>Tout cela pour dire que l'enseignement est à la fois un art et une science extrêmement exigeant et dont les praticiens méritent autant de respect que les médecins, ingénieurs ou tout autre professionnel que, avec ou sans raison, notre société place sur un piédestal.<BR/>Robert LyonsRobert Lyonshttps://www.blogger.com/profile/15132646482566761434noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3304900122985534488.post-52999946212887321232008-12-10T18:58:00.000-05:002008-12-10T18:58:00.000-05:00Beaucoup plus facile d'aider un élève à apprendre ...Beaucoup plus facile d'aider un élève à apprendre à du un - un, ce qui est très loin du vécu régulier des classes québécoises (quoique le parti libéral a fait de belles promesses).<BR/><BR/>De mon côté, je ne trouve pas très difficile de faire apprendre à lire, à écrire, à résoudre des problèmes, à compter à un enfant, mais c'est lorsque l'ensemble des élèves d'une classe veut apprendre, mais se trouve à des niveaux de compréhension et d'habileté très variés que le problème se pose. À du un-un, facile de solutionner, de proposer un problème qui amène à réfléchir, à résoudre. Mais face à 27-28 petits mousses qui désirent tous apprendre, mais qui ne se situent pas au même niveau de compétence, c'est une autre paire de manches.<BR/><BR/>Je reviens encore sur le principe d'amener les élèves à comprendre les maths comme leurs ancêtres l'ont fait. Mais encore là, plusieurs élèves sont très en avance parce que leurs parents leur ont montré plein de trucs et stratégies, d'autres n'ont pas les connaissances antérieures minimales pour comprendre, etc. Que d'écart, mais c'est la réalité.Chabotfhttps://www.blogger.com/profile/16228464667992234716noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3304900122985534488.post-10166468060739396122008-12-04T14:29:00.000-05:002008-12-04T14:29:00.000-05:00Je viens de recevoir un courriel où j'ai trouvé l'...Je viens de recevoir un courriel où j'ai trouvé l'article suivant: <BR/><BR/>http://www.sciencedaily.com/releases/2008/12/081201105702.htm<BR/><BR/>Qu'en pensez-vous?Gilleshttps://www.blogger.com/profile/08243087385945316018noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3304900122985534488.post-79879836040175044152008-12-02T18:55:00.000-05:002008-12-02T18:55:00.000-05:00petite coquille dans la 2e phrase : ce qui se dess...petite coquille dans la 2e phrase : ce qui se dessine.Gilleshttps://www.blogger.com/profile/08243087385945316018noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3304900122985534488.post-1039404068520817742008-12-01T10:16:00.000-05:002008-12-01T10:16:00.000-05:00Le premier de cette série d’articles portait sur l...Le premier de cette série d’articles portait sur l’enseignement du général au particulier, le deuxième sur l’apprentissage qui simplifie le complexe et ce troisième demande, sans trop avoir développé l’idée, si l’histoire des maths devrait orienter nos choix didactiques. Tout cela m’amène à résumer ce qui dessine en proposant un programme qui permettrait à l’enfant d’apprendre de façon naturelle. Il me semble que le principal problème de l’enseignement scolaire, et des maths en particulier, est qu’il soit un enseignement souvent forcé et artificiel. Un enseignement qui laisse trop peu de place à l’élève. <BR/><BR/>Ne serait-il pas tellement plus profitable que l’école permette aux enfants de construire leur propre réseau de concepts à partir d’activités porteuses de sens. Les enfants aiment jouer, ils aiment être dans la nature, ils sont spontanés, curieux et, à leur entrée à l’école, avide d’apprendre. Proposons-leur donc des mathématiques auxquelles ils s’intéresseront naturellement et pour ce faire quoi de mieux que de nous inspirer de ce qui a captivé les premiers humains dans leur quête de nouvelles méthodes de dénombrement et de calcul ? Quoi de mieux que de choisir des activités ayant un côté ludique ? Quoi de mieux que de faire vivre aux enfants des situations d’apprentissage authentiques d’où les maths émergeront naturellement ?Gilleshttps://www.blogger.com/profile/08243087385945316018noreply@blogger.com